Être une femme dans le monde du SEO

Coulisse de 3 ans de création de contenu

Si tu me lis depuis un moment ce n’est pas la première fois que je t’en parle : pour en arriver là j’en ai bavé.

Non mes 100 000 abonnés ne sont pas tombés du ciel,
Oui, j’ai été énormément critiquée et démontée,
Oui j’ai failli baisser les bras plusieurs fois.

Dans cet épisode, je te raconte mon histoire et surtout ce qu’il se cache derrière ces 3 années de création de contenu et ces 100 000 abonnés.

(ça va être long mais c’est écrit avec le coeur, merci si tu prends le temps de me lire).

Extrait de mon passage à la BPI le mois dernier. L’épisode est dispo sur Youtube !

Pour être totalement transparente, j’ai même cru à un moment que le cauchemar n’allait jamais s’arrêter. Pourtant, j’ai tenu.
J’ai continué à publier, continuer à prendre ma place même si ça dérangeait.

Ce qui m’a toujours fait tenir en réalité, c’est toi.

Toi qui me lis, toi qui parfois prends le temps de m’écrire (merci).
Toi qui m’envoies un message pour me dire merci pour mes conseils ou pour me dire que je t’inspire.
Toi qui me répètes “merci d’avoir pris cette place pour les femmes dans ce monde”.
Toi qui me dit “j’espère qu’un jour, moi aussi, j’oserai”.

Alors oui même si dans 96% de mes posts je parle de SEO, en réalité quand je prends la parole je crois que le sujet, je m’en fou un peu. Je prends la parole pour :

• Montrer que je n’ai pas peur de prendre ma place en tant que femme dans un monde super masculin,

• Montrer que qu’importe le nombre de fois où on a VOULU me faire taire et ou m’à menacer d’arrêter, j’allais continuer à parler 10x plus fort,

• Montrer qu’en fait qu’on soit une femme, un homme, les deux ou rien de tout ça : ça ne change rien à nos compétences et à ce qu’on est capable de faire.

• Prendre la parole en tant qu’hypersensible pour toutes les fois où dans mon parcours on m’a dit “que je n’arriverai à rien en continuant de réfléchir avec mon coeur” et que “je devrais écraser les autres pour réussir”.

• Prouver que qu’importe son âge, ses années d’expérience, ses diplômes, ce n’est pas ça qui va définir une crédibilité ou une réussite.

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Phase 1 : L’insouciance (ou l’innocence)

Je commence à créer du contenu sans aucun but. Je trouve que c’est un super exercice pour poser ce que j’ai dans ma tête.

Je démarre sur LinkedIn, je publie des conseils SEO mais mes posts sont complètement éclatés au sol 😂. Les gens aiment bien, je parle sans mots compliqués et surtout : je ne suis pas là pour vendre, je veux juste partager ce que j’avais appris depuis toutes ces années dans mon coin.

Un de mes premiers posts

En fait je crois qu’à ce moment là je voulais juste dire “hé mais le SEO ça paraît si compliqué mais pourtant moi j’en fait tout simplement et ça marche!”

Comme depuis que je suis petite, mon premier réflexe est toujours de vouloir partager et aider les autres. Ça ne se commande pas. Ça ne se contrôle pas. Ça ne se prémédite pas.

Et puis je me prends au jeu je trouve ça génial de créer du contenu. Je suis super introvertie, j’ai toujours beaucoup de choses à dire mais je me laisse toujours écraser par ceux qui vont parler plus fort. Mais là, derrière mon ordinateur, derrière mes posts je peux prendre la parole sans avoir peur.

Je n’ai jamais eu peur d’appuyer sur le bouton publié contrairement à ce que beaucoup ressentent. Parce que je ne me suis jamais prise au sérieux sur LinkedIn. Dans ma tête à ce moment tout ce qu’il se passe c’est : bah si j’aide une personne c’est trop cool ! Si ça marche pas je m’en fous !

Je ne réalisais pas que ça allait être ma plus grande force : m’en foutre.

Phase 2 : Je ne réalise pas mon impact

Je continue de publier et ça prend vite et ça prend fort. Je ne réalise absolument pas mon impact ni mon ampleur.

Je vois mon nombre d’abonnés exploser (de 0 à 50 000 en moins d’un an) mais pour moi à l’époque je ne réalise pas je suis toujours la même petite Amandine derrière son écran à publier toute seule.

Sans m’en rendre compte, je n’avais pas créé une audience. J’étais en train de créer une communauté.

Plus je publiais plus j’étais à l’aise. J’osais parler un peu plus de moi, de mes idées, de mes valeurs, de ma sensibilité, de mes bagages. Et je crois que c’est à ce moment-là que j’ai commencé à comprendre que ma voix devait aussi servir à quelque chose.

L’ampleur grandissait et je continuais malgré mon CDI, mes 39h dans les pattes à créer du contenu. Puis, vous m’avez demandé une formation, des accompagnements, une newsletter : j’ai suivi la vague, j’ai surfé avec vous et c’est comme ça que je me suis retrouvée à cumuler CDI + freelance + création de contenu.

Ça n’a pas été de tout repos, ça ne l’a jamais été. Mais je ne voyais pas les heures passées et surtout je savais pourquoi je faisais ces sacrifices : je voulais rendre le SEO plus simple et je voulais enfin oser prendre la parole pour toutes les années de ma vie où je m’étais mise moi-même sur le bas-côté.

Sans m’en rendre compte : je commençais à être considéré comme une rivale, une concurrence, une voleuse de leads. Pire, on disait que “je plombais le marché, car je donnais des conseils gratuits”.

Mais si quelqu’un faisait payer ce type de conseils, le problème venait de là et j’ai commencé à comprendre le monde dans lequel j’exerçais ma passion.

Phase 3 : Le côté sombre de mon métier

Le SEO ? Un monde mystérieux, où chaque conseil est gardé précieusement par des gens qui en font depuis +40 ans et qui ne veulent partager aucun de leur secret.

On rend le SEO volontairement compliqué pour facturer plus cher (mais ça moi je ne le sais pas à l’époque). Pire, on facture le client super cher et de manière floue pour s’en mettre plein les poches. Et on se régale parce que de toute façon “le client ne comprend rien et n’en saura rien”.

Je ne connaissais pas ces côtés du métier.
Je ne connaissais pas les nombreuses pratiques sombres de certains.
Et surtout, je ne savais pas que les femmes étaient réduites à néant à la seconde où elle essayait de prendre leur place dans ce monde.

Je suis arrivée comme une fleur pleine d’innocence à balancer des contenus gratuits, à raconter comment faire de A à Z du SEO. Avec beaucoup de bonne volonté, la seule envie d’aider et de partager ce que j’avais appris dans mon coin.

En fait, je n’avais pas compris qu’en faisant ça, j’avais tapé directement dans le cœur de la fourmilière et j’ai déchainé une vague de haine qui m’a profondément affecté.

Je donnais des conseils que certains faisaient payer.
Je partageais des conseils “bien gardés” depuis plusieurs années.
J’étais “nouvelle, jeune et pire j’étais une femme” (phrase qu’on m’a vraiment dite)

Pourtant, plusieurs femmes m’avaient prévenu mais je n’avais pas écouté. Enfin surtout je crois que je n’avais pas envie de rester dans le silence si ça m’arrivait.

**Toutes les personnes qui font du SEO ne sont pas comme ça. Tous les hommes en SEO ne veulent pas démonter les femmes. Toutes les femmes qui font du SEO ne soutiennent pas non plus les femmes. Néanmoins, à l’époque, il y avait un noyau dur toxique, des acteurs « majeurs » du milieu qui participaient grandement à cette toxicité et au harcèlement que j’ai subi.

Phase 4 : La haine

Plus je prends de la visibilité, plus je suis critiquée. Ça s’est déroulé en plusieurs phases :

**Pour rappel à l’époque j’ai 22-23 ans, je suis dans mon premier CDI, je fais du freelance en parallèle pour la première fois et surtout je suis suuuuper innocente de tout ce monde et de tout ce rapport à l’argent et à la concurrence, à la visibilité, je vis donc une découverte violente.

• #1 : On m’éclate sur Twitter et on fait des threads aussi long qu’un Paris-Montpellier à pied pour dire à quel point on me déteste, que je suis conne et j’en passe et “je fais du mal au métier”.
  
  Chaque message que je lis me met un peu plus dans un colère d’injustice. Pourquoi est-ce qu’à chaque fois qu’on me critique il y a un rajout de “c’est une femme” “t’as vu son âge” et surtout pourquoi on me critique autant si ce que je dis est “faux” (d’après eux) ? Est-ce que finalement je n’aurais pas tapé dans le mille ?

• #2 On continue de m’éclater sur Twitter mais maintenant on vient directement m’insulter sous mes posts (insulte, menace, sexisme, homophobie, tout y passe).
  

• #3 On fait des posts sur moi (sans m’identifier et en me bloquant pour ne pas que je vois) pour me nuire et essayer de me faire tomber (et me démonter en crédibilité).
  
  C’était le début de la “création” de ma communauté : d’autres m’ont prévenu, certains son aller me défendre, et encore plus impressionnant : vous avez signalé ces personnes et certains se sont même fait bannir. J’avoue qu’à ce moment-là je me rappelle tellement ne pas comprendre pourquoi cette haine, méchanceté que j’en étais paralysé et je n’arrivais même plus à demander de l’aide.

• #4 On m’envoie des mails de menaces : “on va te plomber” “tu ne trouveras plus jamais de job” “t’es grillée on a le bras long si tu arrêtes pas de publier dès demain tu peux dire au revoir à ton avenir” (je vous épargne les mails d’insultes)
  

  Je crois ne jamais avoir eu aussi peur. Je me retrouvais seule face à un groupe, à me menacer avec virulence et quand on traverse ça pour la première fois croyez moi, on a l’impression que ça ne va jamais s’arrêter.
  

• #5 On envoie un message à mon employeur de l’époque : “Nous sommes la plus grosse association SEO de France et on vous demande de recadrer votre salarié sur ces contenus”
  
  (je ne remercierai jamais assez mon patron de l’époque de m’avoir dit “je suis avec toi, qu’est-ce que tu veux qu’on fasse?” sache que si tu me lis, tes mots et ton soutien ont eu un impact vraiment fort pour ce que je traversais).

• #6 Je reçois des lettres de menace dans ma boite aux lettres : Anonymes bien sûr, dénigrantes et menaçantes comme jamais, je n’avais lu de mots auparavant. J’en ai pleuré pendant des semaines, je suis restée dans mon lit, paralysée pendant des semaines. Et je me suis dit “ok là j’arrête j’ai trop peur”.
  
  Je crois que ce qui me blessait le plus c’est que je n’avais jamais imaginé que les humains pouvaient être aussi… violents. (Oui je sortais vraiment d’un monde de bisounours mais ça, ça a toujours été mon point faible comme mon point fort).
  
  💡 Quand ont créé sa micro-entreprise, certains sites affichent l’adresse reliée et dans 99% des cas quand on est en micro c’est son adresse perso. Je n’avais jamais pensé que certaines personnes pouvaient l’utiliser de cette manière mais si c’était à refaire j’aurais aimé qu’on me parle de l’option qui empêche ces sites d’afficher nos adresses.
  

• #7 Pendant plus de 8 mois, je reçois quotidiennement des mails, des commentaires, des threads sur twitter dans le seul but que je baisse les bras. Ils avaient même inventé un jeu. “En 2 minutes on voit combien d’entres nous sont bloqués par Amandine” et ils arrivaient en vague sous mes posts, m’insultant et ne réalisant pas l’impact de leurs mots sur moi, parce que “c’était drôle".

En rien, harceler une personne est drôle.
En rien, se faire entraider dans un effet de groupe consistant à attaquer une personne à plusieurs n’est une fierté.
En rien, démonter quelqu’un parce qu’en réalité, on a peur de ce que ça nous fait ressentir sur nous n’est une excuse valable pour cracher sa haine.

Pour rappel, le harcèlement est puni par la loi. Le cyber-harcèlement aussi.

Extrait de l’époque (beaucoup de tweets ont été supprimés depuis). Certains d’entre eux aujourd’hui continus ces messages quotidiens.

Phase 5 : Je baisse les bras (ou presque)

Je suis paralysée.
Paralysée par cette haine, par ces actes.
J’arrête de publier pendant plusieurs semaines.
J’envisage même de quitter le monde du référencement et le monde du digital.
Je suis paralysée par ce que je viens de découvrir, par la haine que j’ai reçue et malheureusement à ce moment-là je n’arrive pas à m’en détacher.

En fait je suis obsédée par ce qu’il se passe. Par les critiques qui fusent tous les jours je n’arrive pas à penser à autre chose (je crois que c’est normal mais j’aurais voulu être capable de faire autrement).

J’en parle pour la première fois à mes amis et je leur demande de l’aide.
Je prends des vacances et je coupe tous écrans pendant plusieurs semaines avec pour but de prendre du recul et de guérir de ce que je viens de traverser.

Je dépose plainte contre toutes les personnes dont j’ai l’identité.
Je bloque toutes les personnes qui m’ont attaqué.
Mais à ce moment là je suis décidée à ne plus publier et à abandonner mon projet “Le Seo Sans Migraine”.

Phase 6 : Plus déterminée que jamais

Je cogite, beaucoup.
Je réalise que me taire c’est me plier.
Je réalise que arrêter de publier c’est faire une croix sur ce que j’aime. Pour quoi? Pour qui? Pour des personnes que je ne connais pas ?

Alors je reprends.
Je continue de publier et de parler encore plus fort.
Je réalise que oui je publie pour rendre le SEO plus simple mais je publie aussi pour moi : ça m’aide à oser, ça m’aide à prendre ma place, ça m’aide à dire ce que j’ai dans la tête et surtout j’adore ça.

Je suis consciente des risques et qu’une vague 2 reprenne. Mais cette fois-ci je m’en fous. Je m’en fous parce que ces gens ne comptent pas pour moi.

et vous êtes toujours aussi incroyables

Je m’en fous parce que je sais que je suis bonne dans ce que je fais,
J’excelle à ce moment dans mon poste en CDI et avec mes clients,
Je place le site de mes proches dans les top positions en quelques semaines,
Et ça personne ne pourra me l’enlever.

Et surtout je m’en fous parce que je sais que je suis bien entourée : mes amis sont là, les personnes que j’aime me soutiennent et m’encouragent à reprendre.

Plus je continue, plus ça prend alors je continue.

À ce moment-là je crois que mes proches avaient compris avant moi ce que j’étais en train de créer.

J’avais toujours parler du fait que je rêvais un jour d’être libre, de créer ma propre liberté, de définir mes propres règles.
J’avias toujours parler du fait qu’un jour je voulais oser : être moins timide, moins introvertie, parler de mon hypersensibilité, aider la cause des femmes de toutes les façons possibles.

En réalité, c’est ce que j’étais en train de faire.
Et c’est ce que j’étais en train de construire.

Je suis convaincue que quand on a besoin d’aide et de signe, la vie place sur notre chemin les bonnes personnes et les bons évènements.

Et c’est d’ailleurs à cette époque difficile mais décisive que pour la première fois l’un d’entre vous était venu me voir quand j’étais en train de boire un café et cette phrase m’a donné une énergie qui m’a décidé de prendre la parole 20 fois plus fort.

“Salut je veux pas te déranger je voulais juste te dire que j’adore ce que tu fais, merci de prendre la parole et surtout ça m’inspire à me dire que moi aussi je peux le faire. Alors continue”.

Alors j’ai continué.

Phase 7 : Prise de recul

Aujourd’hui, avec le recul j’ai compris que ces attaques ne sont (pas toutes) personnelles en réalité :

• Je représente “LinkedIn” contre “Twitter” c’est comme la guerre Apple-Samsung tu sais pas pourquoi ça se gueule dessus mais ça prend de l’ampleur,

• J’ai appuyé sur les peurs de mes agresseurs : ma prise de visibilité a été brutale et ça peut faire peur. Ça peut faire peur de voir quelqu’un de nouveau dans ton milieu avec des codes différents. Mais j’aurais préféré que cette peur soit moteur pour eux, plutôt que destructrice.

• Ça a été très difficile pour moi mais j’ai aidé à faire bouger les choses : suite à mes prises de paroles (notamment suite à un évènement SEO physique où j’avais été et où j’avais dénoncé ce que j’avais vu) des équipes de sécurité ont été mises en place, des centaines de femmes m’ont envoyé des messages pour me remercier, plusieurs évènements (et entreprises) ont fermé pour des motifs vraaaaiment sombres.

• Une vague de #MeTooSEO a été lancée sur Twitter et plusieurs personnes ont pris le temps d’expliquer ce qu’il leur était arrivée : l’intimidation que j’avais subi était un procédé répété depuis plusieurs années

• Il ne faut pas voir que l’ombre : La visibilité est à double tranchant. Mais se concentrer sur l’ombre n’apporte rien de bon. Il faut prendre les remarques constructives et balayer les autres. Se concentrer sur l’amour reçu, même si c’est plus facile à dire qu’à faire.

• Je crois que je tiens quelque chose et que je dois aller le chercher : Le SEO Sans Migraine, le Doliprane du SEO, la loutre du SEO ces surnoms qui sont devenus le nom de mes marques c’est vous qui me les avait donnés et je crois que si ça a si bien marché c’est parce qu’il fallait le démystifier et surtout que c’est ma façon de le faire fait que ça marche.

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Et maintenant ?

L’aventure est dingue. Je me suis autorisée à croire à mon rêve un peu fou : j’ai quitté mon CDI pour créer ma liberté et lancer mon agence de référencement.

Je continue de publier tous les jours et maintenant même sur instagram (même si je suis encore une quiche sur ce réseau).

Sur mes réseaux je ne parle plus que de SEO, je parle aussi beaucoup d’hypersensibilité, de management et de ces épreuves que je traverse.

Vous êtes toujours au rendez-vous.

Et surtout je ne laisserai plus jamais quelqu’un se mettre entre mes rêves et moi. Alors je continue, à ma façon. J’écoute les critiques constructives et celles des gens qui comptent pour moi mais je balaye le reste.

Pour la première fois j’ai compris ce que voulais dire “communauté”. Merci. Merci pour votre soutien, pour chaque like sous mes posts, pour prendre le temps de me laisser un commentaire, merci pour vos messages, merci.

Merci à mes clients d’avoir confiance en moi, merci à mes partenaires qui ne m’ont jamais lâché, merci à toutes ces mains tendues quand j’en avais besoin.

J’ai encore beaucoup de choses à te raconter, mais je crois que ça fera partie d’un autre épisode. Les leçons que je traverse en ce moment sont :

• Comment faire pour voir la lumière dans ces nuages ?

• Pourquoi on pense qu’il faut écraser les autres pour réussir ?

• Quand l’entourage n’est pas au rendez-vous

N’hésite pas à me dire si toi aussi ces sujets, ça te parle. C’est toujours rassurant de savoir qu’on ne traverse pas les nuages toute seule.

À vous, mes haters.

Vous qui m’avez démonté sur :

• Mon physique (de la tête au pied),

• Mes compétences (“trop jeune pour réussir, pas assez de diplôme, ne vient pas d’une famille d’élite”),

• Sur mon âge (“elle ressemble à une gamine de 10 ans”),

• Sur ma sexualité (“en plus elle aime les femmes, que cette lesbienne retourne d’où elle vient, ce n’est pas une vraie femme, c’est dégueulasse)”,

• Sur chacun de mes mots, sur chacun de mes gestes.

Si vous aviez passé ce temps à faire de votre peur un moteur, vous seriez tout aussi visible que moi. Mais, vous avez préféré (et encore aujourd’hui) passer votre temps à me démonter et à sauter sur la première occasion que vous trouviez pour me rabaisser.

Si vous aviez passé ce temps à créer du contenu, vous auriez réaliser à quel point il est difficile de le faire et de tenir sur la durée.

Si vous aviez passé ce temps à apprendre à parler simplement de vôtre métier et à vos clients vous n’auriez pas dépensé ce temps à cracher sur vos “concurrents”.

Contrairement aux autres je n’ai jamais cherché à être la meilleure en SEO. Ces récompenses, ces “top 1 LinkedIn France” n’ont été qu’une conséquence de ma motivation : rendre le SEO simple. C’est tout. Rien de plus.

Je ne savais pas ce que j’allais créer
Je n’avais jamais imaginé monter ma boite un jour,
Je n’avais jamais imaginé avoir 100 000 abonnés (ce chiffre est toujours aussi dingue),
Je n’avais jamais imaginé créer mon équipe, mon agence,
En fait je crois que ça a marché parce que j’ai juste été moi : j’ai cherché à donner plutôt qu’à prendre et je n’ai eu a écraser personne sur mon chemin pour le faire.

Et bien ma réponse est la suivante : je vous souhaite de tout coeur que vos peurs deviennent votre moteur et que vous compreniez qu’on ne réussit pas en écrasant les autres, mais en leur tendant la main.

Et je vous souhaite de tout cœur de trouver une équipe qui vous soutient dans la visibilité comme dans le bad buzz. Parce qu’elle croit en vous.

À la prochaine pour un épisode des migraines d’Amandine.

🦦💙